ART lance des essais cliniques de son appareil SoftScan au Princess
Margaret Hospital de Toronto, dans le cadre de l'étude clinique clé
nord-américane
6 avril 2006
Montréal, Canada. ART Recherches et Technologies Avancées Inc. (ART) (TSX
: ARA), une entreprise canadienne d'appareils médicaux et un chef de file en
développement de produits d'imagerie optique destinés aux industries des
soins de la santé et pharmaceutique, a annoncé aujourd'hui qu'elle
entreprend une étude clinique à l'hôpital Princess Margaret de Toronto dans
le cadre de l'étude clinique clé nord américaine sur son appareil d'imagerie
pour la détection du cancer du sein SoftScanMD.
« L'étude donnera accès à un important bassin de volontaires, patients
d'hôpitaux tels l'hôpital Mount Sinai et l'hôpital Princess Margaret, et
contribuera à la réussite des essais cliniques en cours au Canada et aux
États-Unis », explique Micheline Bouchard, présidente et chef de la
direction de ART Recherches et Technologies Avancées Inc. « L'achèvement
d'essais clés pavera la voie à la commercialisation de cette technologie
d'imagerie dont le potentiel d'application ne cesse de croître », a ajouté
Madame Bouchard.
En participant à cette étude, l'hôpital Princess Margaret de Toronto se
joint à d'autres centres médicaux de renom comme la Clinique du sein du
Centre universitaire de santé McGill, le Centre hospitalier de l'Université
de Montréal, le Central Alberta Medical Imaging Services, le Massachusetts
General Hospital, pour faire entrer l'appareil SoftScan sur le marché.
L'étude représente, en effet, l'étape finale avant la commercialisation de
SoftScan, un système d'imagerie optique du sein conçu pour améliorer le
diagnostic et le traitement du cancer du sein. ART prévoit intégrer les
résultats de l'étude aux dossiers que la société déposera auprès de Santé
Canada et de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis en vue de
l'autorisation précommerciale de SoftScan.
« Même si la mammographie est la principale forme d'imagerie clinique
utilisée dans la détection du cancer du sein, elle a des limites quant à sa
sensibilité et sa spécificité, notamment chez les femmes plus jeunes et
celles dont le risque est élevé, ce qui a entraîné la mise au point d'autres
techniques. Les méthodes optiques sont avantageuses, car elles ne sont pas
effractives et présentent moins de risque de radiations ionisantes. Les
différences de signatures optiques entre les tissus correspondent à de
multiples changements physiologiques liés à des facteurs tels que la
vascularisation, la cellularité, la consommation d'oxygène, l'oedème, la
fibrose et le remodelage. L'étude en cours fournira des renseignements
cruciaux relativement aux applications cliniques possibles de SoftScan pour
le dépistage précoce du cancer et la distinction entre tumeurs malignes et
bénignes » a dit le Dr Pavel Crystal, chercheur principal et professeur
adjoint de radiologie à l'University of Toronto.
Développé au Canada, SoftScan est d'abord et avant tout un outil de
diagnostic complémentaire à la mammographie, destiné éventuellement à la
détection et au suivi des traitements du cancer du sein. Son approche non
effractive et sans douleur fait appel à la technologie d'imagerie optique du
domaine temps, capable de caractériser avec précision les types malins et
bénins de tumeurs mammaires, tout en privilégiant le bien-être de la
patiente.
L'étude, qui se poursuivra jusque dans le courant de l'année 2006,
examinera 600 à 950 femmes âgées de 25 à plus de 60 ans. Elle permettra la
détermination de la sécurité et de l'efficacité clinique de l'appareil dans
les conditions réelles de son utilisation. Cette étude sera menée à
l'hôpital Princess Margaret affilié au University Health Network, et au
Centre universitaire de santé McGill (CUSM), auxquels s'ajouteront d'autres
centres de renom en Amérique du Nord au cours des prochains mois.
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